Evaluer un fonds de commerce pour la vente en gros

Évaluer la valeur d’un fonds de commerce du magasin de déstockage, c’est d’abord prendre en considération tous les éléments qui le composent, qu’ils soient corporels (comme le mobilier, l’outillage, les agencements et autres installations), ou incorporels, c’est-à-dire aussi bien la clientèle (les acheteurs en gros) et le nom commercial que le droit au bail. Mais si toute évaluation d’un fonds tient compte de tous ces éléments, à l’exception du stock qui, en principe, fait l’objet d’une estimation séparée, il n’existe pas de méthode unique ni absolue sur laquelle s’appuyer. En pratique, ce sont les bénéfices ou le chiffre d’affaires ou encore la valeur du droit au bail qui déterminent sinon le montant du prix du moins l’ordre du grossiste déstockeur, c’est-à-dire, suivant les cas et les secteurs d’activité, un pourcentage ou un multiple du chiffre servant de référence. Souvent, dans le souci d’atténuer des disparités conjoncturelles ou artificielles, c’est la moyenne du chiffre d’affaires réalisé au cours des trois dernières années qu’il paraît préférable de retenir. Mais cette base de calcul fait presque toujours l’objet d’une pondération, en fonction notamment de l’importance et de la qualité des éléments d’actif.
De même, si les débits de boissons comme les cafés bars peuvent être évalués entre 500 et 1000 fois le montant de leur recette journalière, le territoire géographique où ils sont situés, leur emplacement proprement dit, leur aménagement et leur notoriété viennent modifier la donne, justifiant des variations à l’intérieur (et quelquefois à l’extérieur) de cette «fourchette». Évaluer, c’est un peu jouer avec une série de facteurs...

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